Vivre en zone rurale autour des grandes métropoles : double peine ou double chance ?

Adresse
Mairie Grand Salon
Commence le
25 oct. 2025, 17:15
Selon le classement de l’INSEE, les zones rurales représentent en Île-de-France 53 % des communes, 59 % du territoire, mais seulement 5 % de la population. Ces communes se trouvent toutes sous l’influence directe de l’aire d’attraction de Paris. Elles partagent certains traits avec les espaces ruraux des autres régions – notamment une forte progression du vote RN – mais se distinguent aussi par des spécificités marquées :
Elles sont notoirement sous-représentées dans les instances électives régionales, en particulier parmi les écologistes et la gauche.
La classification statistique de « zone rurale » ne correspond pas toujours au ressenti et au vécu des habitant·es.
Les difficultés du quotidien (se déplacer, se soigner, apprendre, se loger,
travailler, se divertir) se posent-elles de la même manière dans ces ruralités métropolitaines que dans les autres territoires ruraux ?
Trois pistes de réflexion
Être ou se sentir rural·e en Île-de-France : qu’appelle-t-on les ruralités métropolitaines dans les zones d’attractivité forte des grandes métropoles ?
Apprendre et se déplacer : l’éducation, de la maternelle au supérieur, et les mobilités dans, depuis et vers les zones rurales franciliennes.
Produire et travailler en Île-de-France : relocaliser l’emploi, tirer parti de la proximité avec le plus grand marché européen, comprendre l’impact des décisions d’aménagement du territoire et leurs conséquences sur les dynamiques électorales.

Intervenant·es :
- Ghislaine Senée, sénatrice des Yvelines
- Xavier Guiomar, maire de Chalo-Saint-Mars (91)
- Cécile Carriço, cheffe d'unité en planification territoriale à la Direction Départementale des Territoires de Seine-et-Marne

Animation :
- Christian Soubra, Co-secrétaire départementale des Écologistes de l'Essonne